Les poivrons, les tomates, les concombres par exemple ne poussent pas en France l’hiver, il faut donc aller les chercher loin (très loin). Ce qui va engendrer :
-Du transport sur de longues distances. C’est malheureusement bien souvent en camion que ces aliments nous parviennent.
-Du stockage dans des frigos, ce qui va nécessiter encore de l’énergie.
-Des conditions de culture elles aussi énergivores. Et oui, il faut bien chauffer les serres, éclairer artificiellement les plantes, maîtriser l’humidité.
Parfois même, certaines denrées nous parviennent par avion, de l’autre bout de la terre.
Mais ce n’est pas tout, l’impact peut être aussi local et social.
Prenons l’exemple de La comarque en Espagne dans la province d’Almería, aussi surnommée « Mer de plastique », dût aux innombrables serres en plastiques qui recouvrent la région.
Plus de 35 000 hectares de terres sont recouvertes par ce que les espagnols appellent des « invernaderos » (les serres).
Sur le plan écologique, les serres posent de gros problèmes principalement pour trois raisons :